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Sans un bruit 2

Film de John Krasinski (USA). Avec Emily Blunt, Cillian Murphy, Djimon Hounsou… Genre : Thriller, Fantastique – Durée : 1 h 38. Sortie salles : 18/03/20

Résumé : Après les événements mortels survenus dans sa maison, la famille Abbott doit faire face au danger du monde extérieur. Pour survivre, ils doivent se battre en silence. Forcés à s’aventurer en terrain inconnu, ils réalisent que les créatures qui attaquent au moindre son ne sont pas la seule menace qui se dresse sur leur chemin.

L’avis :

Non ce n’était pas un simple BRUIT de couloir, la suite du premier opus était bel et bien sur les rails. Preuve en est, elle arrive sur nos écrans, enfin, ajouterai-je même. 

Juin 2018, je me souviens, au fil de mes visionnages de BA pour ce cher Mag, avoir eu un coup de cœur pour cette famille en cavale qui devait la fermer pour ne pas se faire emporter par un “je ne savais pas trop quoi” à l’époque. Film à budget réduit, le réalisateur s’appuyait davantage sur le suspense que sur la grandiloquence des effets spéciaux. Qu’importe, je trouvais l’idée intéressante et me suis donc empressé d’en faire mon pari du mois. Evidemment, tenir en haleine les spectateurs durant 90 mn sans mot dire, sacrée gageure de la part du réalisateur (et des scénaristes) et des producteurs qui ont financé le projet. D’accord, je ne cache pas que la présence au casting d’Emily Blunt (Victoria, Petits Meurtres à l’anglaise, L’Agence, Des saumons dans le désert, Looper, Edge of Tomorrow, Sicario, La Fille du train, Le Chasseur et la Reine des glaces, Le Retour de Mary Poppins, Jungle Cruise) a quelque peu perverti mon objectivité mais l’ensemble me semblait cohérent, invraisemblable mais cohérent ! Donc… Et puis, il y a des choses qui ne s’expliquent pas, feeling, intuition, que sais-je et bingo gros carton mondial, 336 millions de $ de recettes pour un investissement de 17 millions. Et là, tapis rouge pour le réalisateur, l’actrice, etc. Et forcément une suite que j’ai hâte de découvrir. Les bégueules diront “encore une histoire de pognon, où est l’art (septième du nom), etc.” Mais, perso, je m’en tape, ce n’est que du cinoche après tout et si je passe un bon moment dans mon ciné préféré, c’est déjà ça de pris dans ce monde qui part en c… !

Alors que dire de cette suite ? Il est vrai que le premier film se suffisait à lui-même, mais comme dit précédemment, les impératifs économiques ont fait bouillonner l’esprit des scénaristes et… des producteurs ! Une bonne chose toutefois, Krasinski (Brief Interviews, The Hollars, Sans un bruit) est toujours aux manettes et je pense qu’il a eu le pouvoir de préserver son “bébé”. 

Au vu de la BA, à contrario du premier, un huis clos angoissant, ce deuxième volet élargit son horizon et met en scène de nouveaux personnages. Cillian Murphy (28 jours plus tard, Red Eye, Le vent se lève, Sunshine, Peaky Blinders) et Djimon Hounsou (Amistad, Blood Diamond, Forces spéciales, Serenity) complètent la distribution. Pas mal !

Le budget aidant, les créatures semblent être plus présentes et, il paraîtrait que leur origine serait dévoilée. Logique à mon sens puisque cela apporterait de la profondeur au propos et pourquoi pas annoncer une saga dans la lignée de celles “inépuisables !!!” des super héros ou autres dinosaures.

J’ai beaucoup aimé le n°1 parce que bien tourné, bien joué, suspense bien dosé, intrigue bien ficelée, ellipses bien pratiques (mais bon, nous savons bien que l’ellipse est la base même du cinéma !) alors pourquoi le n°2 me décevrait ? Même réalisateur, mêmes scénaristes, mêmes acteurs principaux, mêmes bébêtes à l’ouïe fine, “y a pas de raison !”. Et puis, feeling, intuition, à n’en pas douter sa sortie va faire du BRUIT !

Par Claude Bermejo

À vos manettes !

Bonjour à tous ! Il y a deux ans, je vous présentais la dernière console de Nintendo (la Switch) ainsi que des jeux parus sur la console à l’époque ! Cette année, je reviens à la charge avec une sélection dont je n’ai pas eu l’occasion de parler dans le magazine.

Fire Emblem : Three Houses

Premier jeu de la série à sortir sur une console “de salon” après dix ans d’absence, il est le premier opus en HD. Il a pour optique d’élargir son public, restreint bien souvent à la culture nippone. Si, pour les joueurs habitués à la série, le jeu peut être décevant par endroit et dans certaines mécaniques (comme les combats par exemple) il n’y a qu’un seul mot à dire pour les autres : Foncez ! 

Fire Emblem : Three Houses narre l’histoire d’un ou d’une professeur(e), Byleth, qui enseigne l’art du combat dans un monastère accueillant des étudiants du monde entier. Le monastère est situé à l’intersection des trois terres médiévales et magiques de Fodlan et ces terres sont représentées par trois étudiants (Edelgard pour le territoire rouge, Dimitri pour le bleu et Claude pour le jaune). Au début du jeu, vous devrez choisir l’un de ces trois étudiants et le territoire qu’il représente afin de devenir leur professeur. Evidemment, votre choix aura des répercussions sur le déroulement de l’Histoire du jeu et votre voyage ne sera pas sans accrocs ! Enseignements, histoires, romances, quêtes et bien sûr combats, sont les activités principales qui occuperont Byleth et ses élèves dans ce jeu aux aspects médiévaux et fantaisistes.

Fire Emblem : Three Houses se dote même d’un DLC qui ajoute et ajoutera des activités au monastère, des quêtes, des éléments cosmétiques ainsi qu’une toute nouvelle histoire ! (19/20)

Luigi’s Mansion 3

Luigi’s Mansion… une saga qui aurait pu s’arrêter dès le premier épisode sorti en 2002 sur GameCube. Mais pour notre plus grand bonheur à tous, un second épisode est sorti en 2013 sur 3DS (dont j’avais réalisé le test dans le numéro 107 du MAG). Aujourd’hui, 6 ans plus tard, c’est le troisième opus, celui qui m’intéresse, qui vient de sortir. 

Le jeu narre l’histoire de Luigi, fidèle frère de Mario (un plombier rouge presque inconnu) qui doit une nouvelle fois sauver tous ses amis. Ils ont été emprisonnés par le plus terrifiant et méchant des fantômes : le Roi Boo, à cause d’une publicité mensongère d’un Hôtel de luxe… Équipé de son aspirateur à fantôme, l’Ectoblast GL-U, Luigi doit faire le ménage dans cet hôtel poussiéreux, abandonné par tous… hormis les fantômes et les rats ! Il faudra ainsi parcourir les étages de l’hôtel, tous plus insolites les uns que les autres. Le jeu n’est pas qu’un ménage simulator, il est aussi truffé de casse-têtes, d’action et d’humour… Une aventure qui en met plein la vue ! (18/20)

Xenoblade Chronicles 2

J’avais annoncé qu’il promettait d’être bon dans mon article d’il y a deux ans (je n’avais pas eu le temps d’y jouer puisqu’il sortait une semaine après la parution du MAG). Pour l’avoir testé depuis, je peux vous dire que j’avais bien raison ! Laissez-moi vous raconter ça.

Nous incarnons un jeune orphelin nommé “Rex” (ce qui ne le met pas forcément en valeur). Sûrement plus débrouillard que nous tous, il vit seul sur le dos d’un Titan (sorte d’île vivante volant au-dessus de la mer des nuages) qu’il appelle “papy”. En effet, à Alrest, il n’y a pas de terre comme nous les connaissons mais des Titans, des très grandes créatures vivantes, qui permettent aux humains, aux Lames (armes personnifiées) et autres formes de vie, d’y vivre. Seulement, les Titans commencent à mourir les uns après les autres. Rex, déterminé à trouver une autre terre d’accueil, plus durable, plus équitable et aux ressources abondantes, se met en quête de retrouver le berceau de l’humanité, un paradis nommé Elysium, qui se trouverait au sommet de l’Arbre Monde.

Au début de son périple, et au gré des rencontres, il met la main sur Pyra, une arme redoutable, qui s’avère être l’une des Lames  les plus puissantes du monde. Rex découvre ainsi qu’il est un pilote (quelqu’un pouvant manier les Lames) et décide d’aider Pyra à échapper à ses ennemis qu’elle semble avoir oubliés, et forment ainsi un duo de choc ! Une aventure épique dans un univers aux proportions gigantesques, rythmée par des combats haletants et une histoire touchante ! 

Xenoblade Chronicles 2 se dote même d’un DLC pour prolonger l’aventure ! (19/20)

The Legend of Zelda : Link’s Awakening

C’est le remake du jeu éponyme sorti en 1993, sur Game Boy. Autant dire que le jeu avait bien besoin d’une remise à neuf ! Des graphismes revus du tout au tout, désormais en presque 3D et en HD, des couleurs vives et idylliques, une bande-son épurée et mélodieuse et enfin, une histoire toujours aussi mystérieuse. Le jeune Link, frappé par la foudre en pleine mer, échoue sur une île qui se trouve à la croisée des univers Zelda et Mario. Des personnages familiers mais pourtant inconnus, des ennemis entre deux univers, le tout dans un décor paradisiaque. Presque trop… 

Que se passe-t-il sur cette île ? Cela aurait-il un rapport avec l’étrange œuf qui la surplombe ? Link se met donc en quête de réveiller le Poisson-rêve à l’aide des huit instruments de musique parsemés sur l’île, pour découvrir le fin mot de l’histoire… Quêtes, échanges, explorations, énigmes et combats sont les éléments à maitriser pour arriver au bout de cette aventure de rêve ! (17/20)

Et aussi…

Si cette sélection de jeu n’est pas suffisante, ou si vous n’êtes pas encore rassasiés, sachez que je n’ai pas pu tout mettre 😉 Les fans de Pokémon auront déjà mis la main sur l’opus Épée/Bouclier, sorti en novembre ; les amoureux d’Animal Crossing seront ravis de jouer à New Horizons en mars 2020 ; et les aficionados de la saga Zelda (dont je fais partie) attendent tous avec impatience la suite de Breath of the Wild, déjà confirmée par les développeurs.

Par Natendo

Si vous désirez découvrir ces jeux vidéo, je vous invite à aller sur mon Twitter (@Natendo11), de me suivre sur Youtube (Natendo) ou de me contacter par mail (jeuxvideo@c-lemag.com) ! Merci de m’avoir lu et bonnes fêtes à tous !